Pour le plaisir des grands et des petits, voici Gene Kelly faire des claquettes en patins à roulettes... Il est fort ce Gene! Depuis "Singing in the rain", j'ai quand même un petit truc pour lui... ;o)
samedi 3 octobre 2009
Tap-dancing your way through life
Hier, reprise de mes cours de claquettes... Dur, dur! Débutante l'année dernière, j'intègre cette année le niveau supérieur, où je me retrouve avec des personnes (enfin, des filles!) qui ont plusieurs années d'expérience... J'étais complètement perdue!!!
mardi 29 septembre 2009
Sunday So Bored
Voici, en exclusivité mondiale, le tout premier clip des Wendy Darlings (filmé intégralement au parc Montjuzet de Clermont-Ferrand!)
mardi 1 septembre 2009
vendredi 28 août 2009
ah, oui...
J'allais presque oublier:
Sinon, j'ai récemment eu la bonne nouvelle que les éditions Plon m'ont confiée la traduction de l'autobiographie d'Andre Agassi...
Contre toute attente le bouquin est plutôt intéressant, c'est un type assez torturé au final et il n'y est pas uniquement question de revers liftés...
Allez, hop!
La Route du Rock
Alors que Rock en Seine est sur les starting-blocks (et que, apparemment, Oasis a décommandé à la dernière minute...) , je commence à me dire qu'il faudrait peut-être que je fasse un petit débriefing de la Route du Rock, à Saint Malo (où j'essaie de me rendre tous les ans, car c'est à mon avis le meillleur festival de France!)
Avant toute chose je dois préciser que 1) Je ne me suis rendue, en gros, qu'aux concerts du Fort Saint Père (j'avais fait ceux du Palais du Grand Large une année, et m'étais emmerdée comme pas possible... Je déteste assister à des concerts assise!!), et 2) Que je ne donne que mon avis, et n'ai aucune intention d'être objective.
Alors voilà: 1ère journée, nous nous sommes rendus à la plage, puisque the Delano Orchestra (groupe clermontois ami et dont Baptiste est anciennement le batteur) ont eu l'honneur d'y jouer et, donc, d'ouvrir le festival...
L'ambiance y est un peu bizarre, parce que, bon, pas facile de jouer face à
un parterre de festivaliers à moitié en maillot de bain, dont une partie fait bronzette ou, au pire, roupille en plein soleil... Les Delano étaient accompagnés de Leopold Skin et d'Emilie (Pastry Case) et ont fait un très beau concert, face à la mer... Ils sont à deux doigts de devenir grands, surveillez-les de près!
Nous avons ensuite couru (à en perdre haleine!) attraper la navette en partance pour le Fort St Père, car les Crystal Stilts jouaient en premier...
Que dire des Crystal Stilts? Jeune groupe new-yorkais de pop sombre et bruitiste pleine de reverb, fan de Dylan et du Velvet Underground... Sur le coup, si j'étais contente de les voir sur scène je n'ai pas été non plus transcendée ; mais, rétrospectivement, le fait qu'ils aient été un peu moins "professionnels" que les autres, un peu moins habitués à la scène, a apporté une fraîcheur que les autres groupes ont peut-être perdue. Avec le temps, plus j'écoute de musique et j'assiste à des concerts, plus je crains le show hyper-rôdé où rien ne dépasse, où on ne perçoit aucune faille... Eh bien, les Crystal Stilts n'avaient peut-être pas un son parfait, ne sautaient peut-être pas d'un bout à l'autre de la scène sous des feux d'artifice, mais au moins il se passait quelque chose... J'ai, par ailleurs, fait une interview de Brad, le chanteur, pour Radio Campus, mais je ne l'insère pas ici, j'en ferai un post différent... En tout cas, c'est sûr : ce groupe est à suivre.
Deuxième groupe: Deerhunter. Groupe new-yorkais également qui commence à glaner un certain respect par ici aussi. Bon, comment dire : j'avais bien aimé ce que j'avais entendu de leur dernier album, mais sur scène c'est vraiment pas mon truc... Je n'aime pas leur son, j'ai l'impression d'avoir entendu ça des milliers de fois, et puis le trip "on fait de la musique un peu expérimentale, mais pas trop quand même", ça m'agace. Cela dit, à part Bapstiste et moi, je n'ai croisé personne qui n'ait pas adoré leur concert! C'est bête, j'aurais bien aimé aimer...
Troisième groupe: Tortoise. Groupe "mythique" des années 90. Bon, là, n'y allons pas par quatre chemins : j'ai détesté. En vérité, j'ai essayé d'écouter l'espace d'une demie-chanson, mais c'était déjà au-delà de mes forces. Une sorte de mix entre mauvais jazz, mauvais rock et zouk (inutile de préciser "mauvais"), faudrait peut-être pas exagérer... J'en ai profité pour faire la queue à la bière.
Quatrième groupe: My Bloody Valentine.
Nous y voilà. La plupart des festivaliers ont dû
venir pour eux ce soir-là. Comme une Suzy avertie en vaut deux, j'ai passé ma journée à récolter des bouchons d'oreille (j'ai pu en refiler à droite à gauche). De toute façon, tout le monde était prévenu : ça allait être démesurément fort. Pas la peine de s'offusquer (comme beaucoup l'ont fait) : si vous étiez là, c'est que vous le saviez déjà !
MBV entrent en scène, enfilent leurs
instruments, plaquent un accord : mon Dieu!! Le concert commence et, passé l'émerveillement de ce mur de son et l'impression d'entendre résonner quelque chose qu'on n'entendra nulle part ailleurs, jamais, eh bien je dois dire que, en pauvrette qui ne connaît pas la plupart de leurs chansons par coeur, j'ai quand même eu un peu de mal sur le milieu du set... Car les voix sont complètement inaudibles et, si je comprends que les "vrais" connaisseurs l'entendent dans leur tête, le temps a été un peu long pour les autres...
Mais c'est là qu'on a eu l'excellente (et quasi-suicidaire!) idée de passer au premier rang... Juste pour "You made me realize", qui s'allonge d'un larsen de près de 20 minutes au beau milieu de la chanson... Eh bien, croyez-moi ou non, mais c'est ce que j'ai préféré du concert! C'était une expérience incroyable : une impression de fin du monde, de décollage d'une fusée, le son était palpable, j'ai eu littéralement le sentiment de nager dans un bain de bruits qui n'en finissaient pas...
Et, au milieu de tout ça, le "shoegazing" dans toute sa splendeur, c'est-à-dire le stoïcisme total sur scène, la guitariste complètement statique (et les autres musiciens guère plus vivaces). Il fallait y être, mais ça n'en était que plus fort, plus violent, de voir cet oeil du cyclone, le calme au milieu de la tourmente... Bon, je ne vais pas virer mystique non plus, mais c'était très puissant.
Quatrième groupe : A Place to Bury Strangers. Egalement de New York (décidément...). Selon moi un groupe qui essaie de faire du Jesus and Mary Chain sans en avoir le talent. Et puis, il faut dire que passer après MBV en se réclamant de "jouer fort" (et d'avoir une pédale d'effet customisée appelée "total sonic annihilation"), ça fait tout de même doucement rire... Je ne vais pas m'attarder sur ce groupe, ce que j'ai vu du concert n'était pas nul, mais pas extraordinaire non plus... On est d'ailleurs partis se coucher (d'un sommeil bien mérité, comme on dit!) avant qu'ils n'aient fini...
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mercredi 29 juillet 2009
Jeff Lewis and friends
Je tenais malgré tout à marquer le coup, tout simplement parce que je n'avais pas été autant touchée par un concert depuis longtemps! Je crois que j'y ai retrouvé tout ce que j'aime: des mélodies simples et entêtantes, un vrai je-m'en-foutisme sur scène (qui ne va malgré tout pas jusqu'à nuire aux chansons), un esprit punk, avec toujours ce petit truc qui déraille juste ce qu'il faut... En bref, il s'agit d'un groupe qui perdrait beaucoup à se retrouver sur une "vraie" scène, je ne sais même pas si ce serait possible. L'incroyable dans tout ça, c'est qu'ils sont arrivés à la dernière minute, se sont posés en deux temps trois mouvements, et leur son était immédiatement parfait... Le concert était absolument jouissif. Jeff nous a confié qu'il était en train de travailler sur un projet avec Kymia Dawson (l'ancienne chanteuse des Moldy Peaches) pour le label K-Records (géré par Calvin Johnson, chanteur des mythiques Beat Happening), vite vite vite!!!
Pour ceux qui ne connaissent pas du tout Jeffrey (et Jack)Lewis, on peut dire qu'ils font partie de la scène anti-folk américaine (folk/pop/punk/garage/lo-fi). Jeff habite New York, où il est aussi connu pour sa musique que pour ses talents de dessinateur de comics (les deux vont d'ailleurs ensemble, puisqu'il incorpore, presque à chaque concert, une de ses bd, qu'il montre en commentant d'un texte en vers). Il a sorti trois albums chez le prestigieux label anglais Rough Trade, et a joué avec des groupes tels qu'Herman Dune, the Fall, Frank Black, Daniel Johnston, Adam Green, Kymia Dawson, Stephen Malkmus, the Fiery Furnaces, Thurston Moore, et... Zak Laughed (lundi soir!)
Je suis actuellement en train d'écouter "The History of Punk on New York's Lower East Side, 1950-1975", une sorte de bande dessinée auditive racontée et chantée en live par Jeff Lewis, c'est absolument génial!! Preuve que la folk, à l'origine, est indissociable du punk et du garage, et qu'elle peut encore l'être.
Alors voilà: tout d'abord, voici le clip qui a été fait pour la chanson "To Be Objectified", par le projet "$99 music video" (qui, si je ne m'abuse, a fait plusieurs clips avec $99 maxi):
To Be Objectified from Rough Trade on Vimeo.
Pour ceux qui cherchent un son un peu plus énervé, voici le clip pour "Posters". Y figurent Jeff et son frère Jack, qui collent des affiches pour leur concert pour les retrouver dans la poubelle le lendemain. C'est assez rigolo, et ça parlera à tous ceux qui, un jour, ont tenté d'organiser un concert (ou autre) et ont connu le même genre d'agacement:
Enfin, et là je sais que ça fera peut-être un peu trop de vidéos, mais il me semblait malgré tout intéressant d'ajouter une démonstration de ce qu'il fait avec ses comics. Ici, c'est une petite vidéo qu'il avait fait à l'occasion des élections américaines (pour soutenir Obama):
... je me retiens de vous ajouter une vidéo de live... Mais allez voir sur Youtube, il y a pas mal de trucs!
Tout ça pour dire: jetez-vous sur tout ce que fait Jeffrey (ou Jack) Lewis! Allez les voir en concert! Vous ne le regretterez pas!!
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